Le
public s'ennuie aussi le mardi aux arènes
Aire
sur Adour : Novillada piquée du 1er mai
Un quart d'arènes et les absents n'ont pas eu tort
6 novillos des héritiers de Christophe Yonnet
Mathieu Guillon : sifflets, sifflets
Manuel Dias Gomes : silence, salut au tiers de rapine
Fabio Castaneda : silence, silence

Photo
Romain Tastet, tous droits réservés, d'autres
photos de la novillada ici
Le compte
rendu sera aussi bref que la course fut languissante.
Seuls les deux derniers exemplaires de la famille Yonnet avait une
présentation conforme à leur origine et à leur statut de novillos.
Ils ont souvent cumulé faiblesse et caste limitée.
Les premiers tiers (à part celui réalisé par Fritero ) ont été catastrophiques
par la faute du manque de bravoure des quadrupèdes et de la " ladrerie
" des cavaliers .
Chacun des novilleros par ses carences à contribuer à nous faire regretter
de nous être déplacer.
Guillon
a été en dessous de tout ; Passant plus de temps à reculer qu'à toréer,
il a fini par s'attirer la colère de ses propres supporters .et par
se faire dominer par ses opposants Il doit vraiment se poser, compte
tenu de sa motivation actuelle et de sa régression technique, des
questions sur son avenir en tant que torero.
Dias
Gomes venu pour faire un remplacement, a fait des passes et des passes
sans engagement et sans dominio. Dans la grisaille, il a fait illusion
jusqu'au moment de tuer ses deux adversaires. Il fut alors catastrophique
et doit à l'apathie du public de ne pas entendre de bronca surtout
après s'être accordé le droit de saluer au tiers après une faena sans
intérêt et une mise à mort désastreuse.
Castaneda
est sympathique mais cela ne suffit pas pour faire un torero. Il n'a
pas sa place en piquée tant son manque d''officio, compensé par des
attitudes vulgaires voire déplacées, est grand ; Il tue aussi très
mal.
En résumé
1er mai Aturin à oublier, dernière chance pour le nouvel organisateur
en juin, en cas d'échec financier et artistique je vois mal comment
la tradition des corridas pourra être maintenue sur les rives de l'Adour.
Thierry
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