Pour cette 37ème cérémonie des César,
comme pour pas mal d'éditions précédentes, le
présentateur était Antoine De Caunes. Après tout,
pourquoi changer, il fait ça tellement bien!!!
Il
a parlé des films qui ont eu du succès cette année,
ceux qui ont fait des entrées en pagaille, qui se sont fait
aimer du public, des films avec des sujets aussi drôles que:
les handicapés (Intouchables), les enfants malades (la guerre
est déclarée), l'inceste (Polisse) et le ministère
des transports (l'exercice de l'état). C'est vrai que résumé
comme ça...
Mais il faut se réjouir d'avoir eu 215 millions d'entrées,
score qui n'avait pas été atteint depuis 1966, époque
où il n'y avait que peu de télévisions, pas de
magnétoscope et nul téléchargement! Comme quoi,
quand il y a la qualité, le public se déplace.
Antoine de Caunes a également donné un conseil aux futurs
récipiendaires des trophées: ne remerciez pas vos parents,
de toute façon s'ils vous avaient élevé dans
une atmosphère d'amour et d'harmonie, vous ne seriez pas dans
le cinéma. Du coup peu ont osé transgresser l'humour
d'Antoine, et ont plutôt remercié leurs agents.
Je ne
sais qui a cité Nietzche: "sans la musique la vie serait
une erreur"
On a remis un Cesar d'honneur à Kate Winstlet, en bilingue,
mais la traduction semblait assez éloignée de l'original,
et il fallait bien comprendre l'engliche pour apprécier, ce
que je n'ai pu faire, mais ça semblait délicieusement
en dessous de la ceinture.
Carmen Maura a eu le Cesar du Meilleur second rôle féminin,
et elle a fait un discours émouvant dans un excellent français.
Inoubliable
numéro de la déjantée Julie Ferrier, venue défendre
le droit aux animaux à obtenir un César!
On
a vu quelques extraits de courts métrages, dont un que j'avais
eu la chance de voir au festival Arts des Suds en novembre au Moun,
mais ce n'est pas celui là qui a eu le prix.
Un hommage émouvant à Annie Girardot, en présence
de sa fille et sa petite fille dans la salle. C'est vrai qu'elle était
belle, et qu'elle a joué dans de grands films, dans des comédies,
dans plein de choses, jusqu'à ce passage à vide qui
a duré une bonne vingtaine d'années...
Valérie
Bonneton est venue remettre un Cesar. Elle avait une robe tellement
tellement longue.... Elle était montée sur échasses
ou quoi??? Nicole Garcia avait elle des pommettes hyper gonflée,
bien plus qu'il y a vingt ans...
Laurent Lafitte a commencé un surprenant discours de remise
du Cesar pour un français dans une actrice américaine,
citant Benjamin Millepieds dans Natalie Portman, Olivier Martinez
dans Halle Berry, je ne sais qui dans Madonna.... bref un humour jamais
vu à la cérémonie des Cesar, c'était décapant!!!
Et puis
la consécration de The Artist: Bérénice Bejot
meilleur actrice, et le César du meilleur film.
Le Cesar du meilleur acteur revient cette année à un
acteur noir pour un rôle dans une comédie, ce qui fait
deux événement en un seul, mais Omar Sy fait vraiment
l'unanimité. Il est beau, il est bon, il bouge bien, et a fait
craquer toute la France et au-delà en 2011. Jean Dujardin sera
consolé le lendemain avec l'Oscar du meilleur rôle masculin.
Omar avait raison de lui dire "tu me laisses le Cesar, de toute
façon tu auras l'Oscar"
Une
excellente soirée, avec sûrement des regrets pour "la
guerre est déclarée" nommé je ne sais combien
de fois et reparti à vide. Polisse aussi, a eu seulement deux
statuettes, alors que j'aurai volontiers donné ex-aequo Marina
Foïs et Karin Viard, mais bon, Bérénice Béjot
"le voulait tellement" comme elle a dit!
Lola
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