Mathieu Guillon et Julien Lescarret
étaient à l'Espace Culturel Leclerc vendredi 25 mai afin de dédicacer le livre de Julien Lescarret
"AU RISQUE DE SOI"

Ce livre-album, plein de tiroirs, de photos, de dialogues, raconte la carrière de Julien Lescarret, sa vie, tout ce qui fait qu'il est un torero qui ne ressemble à aucun autre, qui fait qu'il est si attachant, et que ce livre lui non plus ne ressemble à aucun autre. D'abord vous en connaissez beaucoup des toreros qui écrivent eux-même un livre sur leur carrière? Il y a aussi des interventions de gens qui le connaissent, famille, artistes. Des photos, des dessins... En le feuilletant hier soir je me demandais pourquoi il ne m'avait pas demandé un truc, et je me demandais ce que j'aurai raconté.
La première fois que je l'ai vu, petit lutin dans les arènes de Roquefort, aux cotés de Castella. Le jour où à Bougue je lui ai présenté mon fils de 4 ans à qui il a demandé "et tu veux devenir torero?" ce à quoi Rémi a répondu sans hésitation "non!" et il a dit en riant "c'est bien aussi". Ou ce voyage dans le campo où il faisait un froid de loup. Ou son alternative à Eauze où Javier Valverde tournait devant les arènes sans être reconnu, et moi trop timide pour lui parler... Et cette émission pour Alegria où il était trop maquillé... et, et et... Vous l'aurez compris, Julien Lescarret est dans ma vie depuis longtemps, entré sans faire de bruit, et quoi qu'il fasse "après" pas près d'en sortir je pense.

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La veille, le jeudi, est passé à la télé, sur TF1, un épisode de "Section de recherches" intitulé "Matador". L'avantage de cette série policière, c'est le fait qu'elle se passe dans la région, et que les images sont très belles.
Beaux paysages, belles maisons, on visite l'Aquitaine d'une manière un peu différente.
Après ça, les intrigues sont menées tambour battant, les policiers ont davantage des intuitions voire des illuminations que de véritables résultats d'enquête, et les coupables, eux, avouent très rapidement, chose qu'on ne voit jamais, ou si peu. On l'aura compris, le réalisme n'est pas forcément la qualité première, mais soulignons la volonté dans cet épisode d'avoir traité le milieu taurin d'une façon normale, un sujet comme un autre, pas plus exotique que le milieu de la nuit, ou celui des chanteurs à la mode. L'intrigue était sur la mort d'un torero: anti-taurins, crime passionnel, autre... et le torero assassiné était joué avec talent par Julien Lescarret. On reconnaissait El Santo dans sa cuadrilla, et des copines dacquoises parmi les membres du "fan club" (bon, ici on dit "membre d'une peña...). Bref un moment sympa, certainement un bon souvenir et une expérience supplémentaire pour Julien Lescarret, mais bon, "section de recherches" ça vaudra jamais un bon vieux "Colombo" !

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La tournée d'adieux de Julien Lescarret se poursuit en tant que torero, dans toutes les bonnes arènes, et la tournée pour présenter le livre suit à peu de chose près le même chemin:

Mimizan le 2 juin à 11h
Captieux le 3 juin à partir de 14h30
La Rochefoucauld le 9 juin à 11h
Béziers le 15 juin de 17h à 19h
Bordeaux le 22 juin entre 18h et 19h30
La Brède le 23 juin à 16h
St Jean de Luz le 29 juin à 18h
Eugénie les Bains le 4 juillet à 18h
Sarrant le 6 juillet à 20h30
Eauze le 8 juillet à midi
Mont de Marsan le 21 juillet de 16h à 18h
Bayonne le 31 août à 11h
Dax le 7 septembre à 11h
Dax le 8 septembre à midi
Nîmes le 12 septembre à partir de 19h30
Perpignan le 20 octobre à 14h

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