FÊTES DE LA MADELEINE

SAMEDI, MORNES VEDETTES!

NOVILLADA MATINALE


Conchi Rios et son joli sourire


Jual Leal, concentré!


Alvaro Sanlùcar, mignon a dit une coquine de Dauphine des Fêtes!


Je ne dirai pas laquelle c'était, mais elle a une couleur qu'on aime bien au Modem...


Mignon aussi, Fandiño qui a triomphé la veille!!!


Photos Rémi Laffourcade, tous droits réservés.

Novillada piquée de Alcurrucen et Hermanos Lozano pour
Conchi Rios
Juan Leal
Alvaro Sanlucar

Le premier est un toro marron à l'œil et au museau clair. Conchi a un beau popotin qui tressaute quand elle court à reculons. Et cette couleur rose attire immanquablement les regards sur ces appas… Le picador va provoquer le toro jusqu'à la ligne, et ce dernier manque de passer sous le cheval dans son élan. Juan Leal est bousculé lors d'un quite au toro de sa compagne de cartel. J'entends derrière " ça démarre bien, on va voir du spectacle. "
Les péons assortis en tons de bleus : turquoise et marine, sont aussi assortis en maladresse. Les commentaires : " faut qu'il fasse l'autre coté et le 3ème le cul ". Il a des banderilles partout, de toutes couleurs, ce n'est pas très beau, on dirait un arbre de noël. Conchi est bousculée, relevée, sauvée d'un coup de bras. Le toro relève parfois la tête en fin de passe. Un pinchazo, une entière qui tend la peau du ventre, cinq descabellos, pfff….

Le second est noir et blanc, comme une vache landaise, ou comme un instrument de musique, puisqu'il s'appelle "Pianista" il est zébré de marron sur le dos et astifino. Il prend une pique dans les règles, et une autre longuette. Banderilles de Paquito Leal (la famille est là) qui saute encore allègrement dans le callejon malgré son âge et son petit ventre. Comme dirait mon mari: "avec un toro au cul, tu sautes."
Juan Leal démarre la faena par une cambiada dans le dos alors qu'il n'est pas prêt, ce qui prouve la ressource, enchaîne une autre alors que le toro donne de grands coups de tête. Belle 2ème série très applaudie, et musique. Faena engagée avec un peu d'inconscience due à la jeunesse. Elle se déroulera du centre vers le bord de piste où a lieu la mise à mort. Le toro se retournait vite et cherchait les chevilles. Un pinchazo très engagé, puis une entière. L'animal meurt sous les applaudissements. Vuelta au toro et une oreille. Le jeune Leal la lancera près de moi, son fan club la réclamant à grands cris. Hélas, coup de vent ou mauvais coup de bras, l'oreille passera par l'escalier pour atterrir en plein dans l'apéro des placiers qui avaient disposés les cacahuètes...

Le troisième est marron comme la piste mouillée, avec les yeux passés au khôl. Il prend une 1/2 pique en sautillant et sans toucher le peto. Banderilles françaises : Morenito et Aizpurua, combat Sud-Est/Sud-Ouest. Faena dans le silence, d'où on n'entend que les " hey toro hey ". " La mayonnaise a du mal à prendre " commente un de mes voisins. Une entière où on attend la mort du toro, un peu plus sanglante que le précédent.

Le quatrième est un toro noir bizarre, qui tremble, et freine bien avant les planches. Les commentateurs se lâchent sur la torera: " elle a de belles fesses " et " Elle n'a pas le vice d'un mec ". Une pique, des meuglements abondants. Quite de Juan Leal qui ne peut plus se décoller le toro de la cape. Faena conclue d'un desplante qui a fait hurler les mecs. Alors, messieurs, quand un matador balance ses couilles de droite à gauche sous les yeux du toro, c'est un desplante viril, et les nanas n'y trouvent pas à redire. Mais si une femme écarte les pans de sa chaquetilla et balance sa poitrine de gauche à droite sous les yeux du toro, les mecs sur les gradins hurlent. Bande de machos. Une mete y saca, une entière, terminé.

Le cinquième est un joli toro marron avec de belles cornes bien blanches, l'ultra-brite des armures. Faena silencieuse comme une heure de sieste. Quatre pinchazos, une épée, un descabello.

Le dernier est noir fumant. Il prend quelques picotazos dont il s'échappe seul. On lui agrafe des banderilles multicolores avant la sieste faeno-soporifique et deux coups d'épée.

Pourquoi suis je venue aux arènes ? Ah oui, pour accompagner mon photographe de fils !

isa du moun


La Petite: Mamie, pourquoi on les tue les toros?
la Mamie: Ben c'est ça la corrida.
La Petite: Mais Mamie pourquoi on les tue les toros?
isa du moun: C'est pour les manger.
La Mamie: si ça pouvait l'inciter à manger davantage...

TOREART

A l'Espace Toréart, Julien Lescarret dédicaçait "au risque de soi" et vendait des teeshirts, tout en se faisant filmer.
Zocato passait par là, n'a toujours pas arrêté de fumer, malgré les recommandations bilingues sur les paquets.


Le gars qui ouvre les huitres dans "les petits mouchoirs"


Caché dans un recoin, Antonio Arevalo interviewait Ricardo Gallardo


Des heures de vol, et se tenant toujours par la main...


Sur son foulard, le chien a un badge de placier. Un peu comme un chien d'aveugle capable de vous guider...


Une fête sans déguisement de bébé en couche-culotte ne serait plus vraiment une fête!

CORRIDA


Photos Rémi Laffourcade, tous droits réservés.


A la sortie de la corrida, l'admiration dans les yeux d'une jeune fille devant Thomas Dufau


Photo Rémi Laffourcade, tous droits réservés.

C'est la deuxième année que je vois Laurent Weil fréquenter le Plumaçon. Il semblait cette année plus détendu que l'an passé.
S'il revient l'an prochain, je tenterai l'interview!


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